Antoine-Aimé Dorion et le déclin du libéralisme républicain et émancipateur

By Yvan Lamonde
Categories: History, Canadian History
Publisher: Presses de l'Université Laval
: 9782766302604, November 2023

Table of contents

AVANT-PROPOS

 

PREMIÈRE PARTIE : L’HÉRITAGE DES PROBLÈMES DE L’UNION

 

Chapitre premier : Les projets d’Union et les problèmes non résolus

La raison des projets d’union – Les problèmes reconduits par l’Union de

1840 – Les acteurs : la reconfiguration des partis politiques et la partisanerie; les Églises. – Les enjeux : les milieux d’affaires et la conjoncture économique; d’une Constitution à l’autre; la représentation en contexte démocratique et impérialiste ; le Conseil législatif nommé ou élu? quelle capitale ? – Les différences religieuses révélées par l’école et les réserves du clergé – Qui va payer pour l’abolition du régime seigneurial ? – La nationalité au Canada-Uni.

 

DEUXIÈME PARTIE : ANTOINE-AIMÉ DORION (1818-1891)

 

Chapitre 2 : Antoine-Aimé Dorion avant 1854

À la Société des Amis (1844) – La Fontaine en selle, Cartier au départ, Papineau marginalisé – Le manifeste d’une nouvelle génération politique – Annexion aux États-Unis = séparation de la Grande-Bretagne – Le Pays (1852-1871) : pour la cause démocratique – Une primeur : le recensement de 1851.

 

Chapitre 3 : De l’entrée en politique de Dorion au Comité parlementaire sur la Constitution (1854-1864)

Le programme de Dorion de 1854 – La Pléiade rouge – Ne sacrifier ni ses

principes ni ses promesses – Un ministère Brown-Dorion – Le comité de

l’opposition libérale du Bas-Canada de 1859 – La politique, opium du

peuple – Dorion et l’environnement polémique de l’Institut canadien de

Montréal.

 

Chapitre 4 : Monter dans la barque sans connaître les courants (1864)

Dorion absent à la conférence de Charlottetown (1er au 9 septembre 1864) – Dorion absent à la conférence de Québec (10 au 27 octobre 1864) – 72 Résolutions qui résolvent les questions non résolues de l’Union – Dorion prend position contre le projet de confédération – Un désaccord public parmi les libéraux sur le sens de la nationalité.

 

Chapitre 5 : Les débats en Chambre et l’adresse à lord Carnarvon (1865-1867)

« L’honorable M. Cartier », le 7 février 1865; « L’Honorable M. Dorion », le 16

février 1865 – L’adresse de Dorion à lord Carnarvon (octobre 1866) – Dorion absent à la Conférence de Londres – L’opposition à la confédération : Laurier au Défricheur – Dix années de mauvaise administration selon Alphonse Lusignan – Après Dorion, Laurier et Lusignan, Papineau dénonce la Confédération.

 

Chapitre 6 : La petite mort politique (1867-1874)

Dissoudre ou pas l’Institut canadien ? – La petite mort politique – Peu de

temps au pouvoir – La succession – Laurier député à compter de 1871 – Laurier dédouane le libéralisme – un hommage de Laurier à Dorion.

 

Comprendre le déclin du libéralisme républicain anticlérical et émancipateur

 

REMERCIEMENTS

 

ANNEXE 1

« Aux électeurs du Comté de Hochelaga », 7 novembre 1864

 

ANNEXE 2

Représentations de la minorité parlementaire du Bas-Canada à lord Carnarvon, octobre 1866

 

BIBLIOGRAPHIE

 

INDEX

Description

Figure de l’ombre de la politique bas-canadienne du xixe siècle, Antoine-Aimé Dorion (1818-1891) est le maillon méconnu de la filiation libérale républicaine et démocrate, successeur de Louis-Joseph Papineau après son retrait de la vie publique en 1854.

Principal tenant du projet d’émancipation de Papineau, des patriotes et de l’Institut canadien de Montréal et ouvrant la voie au radical puis modéré Wilfrid Laurier, Dorion est un libéral républicain qui, les mains liées, traverse l’Union de 1840 à 1867 face aux triomphants La Fontaine et Cartier. Ne déviant pas de ses choix de démocrate, il s’oppose farouchement au projet de Confédération de 1867, mais finit par s’y rallier.

L’objet principal de cet ouvrage est de comprendre pourquoi et comment ces libéraux républicains, démocrates et tenants de l’émancipation, comme Dorion, doivent plier devant la Confédération de 1867.