Deux grandes dames: Bertha Wilson et Claire L’Heureux-Dubé à la Cour suprême du Canada

By Constance Backhouse
Categories: Literature & Language Studies, Auto/biography & Memoir, Gender & Sexuality Studies, Women’s Studies, Law & Legal Studies, Social Sciences, Racism & Discrimination
Series: Biographies et mémoires
Publisher: Les Presses de l'Université d'Ottawa
Paperback : 9780776636689, 244 pages, May 2021
Ebook (PDF) : 9780776636702, 244 pages, May 2021
Ebook (EPUB) : 9780776636719, 244 pages, May 2021
Paperback : 9782760335653, 244 pages, August 2021
Hardcover : 9782760335660, 244 pages, August 2021
Ebook (PDF) : 9782760335677, 244 pages, August 2021
Ebook (EPUB) : 9782760335684, 244 pages, August 2021

Excerpt

“Two women sat quietly together around a side table in a sparsely furnished office in the Supreme Court of Canada. Wilson had been appointed to the Supreme Court in 1982, the first woman in the Ottawa court’s 107-year history. Claire L’Heureux-Dubé followed in 1987. The two were reflecting upon what it meant to set toe in the sacrosanct circle restricted for generations to men. “We have to prove ourselves every time,” L’Heureux-Dubé remembered Wilson saying, “even at this court.” It was not a false warning, as time would soon tell.”

Description

Bertha Wilson et Claire L’Heureux-Dubé ont été les premières femmes juges à la Cour suprême du Canada. L’une représentait le Canada anglais, l’autre le Québec. De milieux et de tempéraments opposés, les deux femmes ont affronté des défis similaires. Leurs nominations judiciaires dans les années 1980 ont ravi les féministes et bousculé l’establishment juridique.

Constance Backhouse plonge ici au cœur des obstacles sexistes que les deux femmes ont affrontés en éducation, en pratique du droit et dans les cours de justice. Elle explore les divers moyens que celles-ci ont utilisés pour les surmonter, de même que les décisions marquantes qu’elles ont prises pour défendre les droits des femmes et leur traitement mitigé de la question raciale.

Explorer les vies et les carrières de ces deux pionnières, c’est s’aventurer dans un monde de sexisme légal appartenant à une époque passée. Quand L’Heureux-Dubé a voulu s’inscrire à la Faculté de droit de l’Université Laval (défiant ainsi son père), un fonctionnaire de l’université lui a répondu que le droit était une discipline « réservée aux hommes ». Quand Bertha Wilson est entrée à la Faculté de droit de Dalhousie University, le doyen lui a suggéré de « retourner à la maison et se mettre au crochet ».

Rappeler leurs efforts que ces deux femmes ont déployés pour naviguer dans une tempête de sexisme révèle les fondements des inégalités de genre dans notre passé. La question est maintenant : quelle part de ce sexisme a été relégué aux poubelles de l’histoire et quelle part continue de nous hanter ?

Publié en français.